Lionel Sigauke n’est pas étranger à la diversité des cultures. Ayant vécu dans cinq pays répartis sur quatre continents, il apporte une perspective riche et diversifiée à l'équipe de Danone Canada. Au fil des ans, Lionel a cultivé un sens de l’aventure et une curiosité qui l’ont conduit dans des endroits qu’il n’aurait jamais imaginés en grandissant. 
  

« J'ai en quelque sorte laissé le destin me conduire et j'ai maintenant vécu dans cinq pays, et je ne sourcillerais même pas si vous me disiez : Déménageons en France. Je dirais : "D'accord, allons-y !".» 
 

L'expertise financière de Lionel l'a conduit de son pays d'origine, le Zimbabwe, à l'Afrique du Sud, à Dubaï, au Royaume-Uni et maintenant au Canada. Ces voyages lui ont montré l'importance d'observer les différences culturelles avec un esprit ouvert et lui ont permis de développer de nouvelles méthodes de travail, inspirées par les différentes cultures et normes du lieu de travail. 

Lionel reconnaît que c'est sa mère qui l'a encouragé à étudier à l'étranger, en Afrique du Sud. Inspirée par les récits d'autres personnes qui avaient quitté leur pays à la recherche de nouvelles opportunités mondiales, elle a pris l'initiative de l'inscrire dans des écoles internationales, mettant ainsi en route un plan qui allait changer sa vie à jamais. 
 

« En grandissant, on n'a rarement vu d'exemples de personnes qui étaient parties à l'étranger et qui avaient réussi. Il y avait des exemples de personnes qui avaient "réussi", mais c'était surtout au niveau local. La mondialisation n'existait pas vraiment à l'époque où mes parents ont grandi. Aujourd'hui, on entend parler de gens qui partent à l'étranger, et dès notre plus jeune âge, nous avons été plus conscients des autres possibilités qui s'offraient à nous. » 

Lionel reconnaît le pouvoir de la narration dans la façon dont nous percevons le monde. Au Canada, le Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion d’écouter les expériences des autres et d’en tirer des leçons, en réfléchissant à la façon dont ces histoires sont liées à notre propre vie 
 

« Je ne savais pas ce qu’était le Mois de l’histoire des Noirs avant d’arriver au Canada, car je viens d’un endroit où il n’est pas largement célébré.  Mais quand je suis arrivé ici, j’ai dû m’éduquer. Qu'est-ce que cela signifie vraiment ? Que faisons-nous ? Que célébrons-nous et pourquoi. » 
 

La recherche d'histoires sur le Mois de l'histoire des Noirs, et plus particulièrement sur les injustices raciales propres à l'Amérique du Nord, a donné à Lionel l'occasion de mieux comprendre les différences culturelles et politiques liées au fait d'être Noir d'un continent à l'autre, ce qui lui a permis de mieux comprendre les nouvelles réalités auxquelles il était confronté en tant que migrant noir au Canada. 

« Originaire d'un pays où la population est composée à 95 % de personnes noires, je n'avais jamais eu l'occasion d'entrer dans une pièce ou d'être profilée par le personnel d'un magasin lorsque j'y entrais. Tout a changé quand je suis allé à l'étranger » 

D’autres différences et normes culturelles sont apparues lors des entrevues d’emploi, où le manque d’expérience canadienne de Lionel a été perçu comme un obstacle, malgré son expertise dans le secteur 
  

« Je me souviens avoir demandé [lors de mon entretien avec Danone] : pouvez-vous m'expliquer pourquoi j'ai besoin d'une expérience professionnelle canadienne ? Quelle est exactement la culture canadienne ? Et je lui ai dit : "J'ai l'habitude d'aller vite : J'ai l'habitude d'aller vite, j'ai travaillé à Dubaï pendant 5 ans et c'est un environnement où la pression est forte et le rythme rapide. » 
 

Depuis son arrivée au Canada en 2022, Lionel a constaté que, même si l’environnement en constante évolution de Dubaï l’avait préparé à certains aspects de la façon de travailler canadienne, il lui était plus difficile de s’adapter à la culture de l’entreprise nord-américaine qu’il ne l’avait initialement supposé. 
  

«  En m’immergeant dans le monde du travail canadien, je me suis rendu compte que ce n’était pas seulement une question de rapidité. Les styles de communication étaient différents et l'aspect social jouait un rôle énorme dans le milieu de travail. C'était un changement de culture pour moi. Par exemple, d'où je viens, je suis habitué à ce qu'il y ait une pause dans la conversation entre les personnes qui parlent. Mais dans les entreprises canadiennes, les conversations se succèdent si rapidement qu’il faut intervenir pour apporter une contribution. Ce fut un grand changement pour moi, surtout en tant qu’introverti. » 
 

Le parcours de Lionel démontre de façon impressionnante l'adaptabilité et la curiosité nécessaires pour naviguer dans diverses cultures et saisir de nouvelles occasions avec un esprit ouvert. Son expérience personnelle enrichit sans aucun doute les perspectives et l’expertise de Danone Canada, et nous sommes reconnaissants qu’il ait choisi de partager son histoire avec